En termes de biscuits traditionnels en France, la liste des galettes, gâteaux secs et autres pâtisseries du genre est longue. Je vais passer en revue les plus connus.
Commençons d’abord avec une petite infographie listant ces biscuits :
1) Les palets bretons
Ce sont de petits gâteaux secs et épais en forme de palets.
On en sait assez peu sur leur histoire, hormis le fait que leur nom provient du jeu de palets.
Ils ont un goût assez caractéristique de la pâtisserie et de la biscuiterie bretonne, très doux et assez sucré.
La recette utilise beaucoup de beurre, et c’est ce qu’on remarque le plus une fois en bouche.
On en mange généralement pour accompagner un café, un lait froid ou chaud, ou même une glace.
2) Le Petit-Beurre
C’est pour certains le plus connu de France. Aujourd’hui vendu à l’échelle mondiale, le petit beurre a été créé pour la première fois à Nantes par un célèbre biscuitier qui se nomme Louis-Lefèvre Utile.
C’est un petit gâteau sec à base de farine, de sucre et de beurre avec un goût très sobre mais très largement apprécié, notamment par les enfants.
Plusieurs variants ont fait leur apparition par la suite avec des nappages au chocolat et même au chocolat blanc, ne venant que renforcer le succès de la biscuiterie nantaise.
3) La lunette de Romans
C’est un biscuit fourré originaire de la Drôme.
Ce sont deux sablés superposés avec, au milieu, une gelée de fruits à la fraise, framboise, myrtille ou abricot, le tout recouvert de sucre glace. On peut aussi mettre du chocolat.
Elle porte ce nom à cause des deux trous dans les sablés du dessus.
Pour son origine, c’est un dérivé d’un biscuit italien, le milanais, qui date du Moyen-Age.
4) Le Palmier
Si rayonnant qu’on l’appelle “Coeur de France” en Suisse, ce biscuit français à base de pâte feuilletée a un goût raffiné, souvent très sucré et est en forme de cœur.
On ne sait pas pourquoi il a cette forme, et en vérité, on ne sait presque rien sur son histoire.
A cause de son goût, on pourrait l’associer à des biscuits bretons étant donné la quantité de beurre nécessaire pour sa préparation.
C’est peut-être de là qu’il vient, qui sait ?
On associe souvent ce biscuit à quelque chose d’industriel que l’on trouve dans un paquet de gâteaux.
Il est pourtant proposé chez de nombreux pâtissiers et biscuitiers, et accompagne parfaitement un café, un thé, une glace.
5) Les boudoirs
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Ils sont faits à partir de farine de froment, d’œufs et de sucre. De l’air est ajouté à la pâte, ce qui lui donne cet aspect une fois en bouche.
Il est très souvent recouvert de sucre et/ou de sucre glace pour le goût.
Certains parlent de leur origine en citant des comtes de Savoie du XIVe siècle, d’autres créditent un chef pâtissier français du XVIIIe siècle.
6) Les crêpes dentelle
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Appelées aussi gavottes, on crédite pour son invention (par ailleurs accidentelle!) une Madame Katell qui aurait oublié sa crêpe lors de sa cuisson.
Elle décida de la plier, et ainsi naquit la crêpe dentelle. Son goût très fin diffère bien de celui des crêpes bretonnes, alors que la préparation est très similaire.
Elles sont très petites, fines et s’effritent très facilement.
On les sert très souvent dans les restaurants pour accompagner une glace ou un café.
7) Les Macarons
Apparu en Italie sous le nom de maccherone au XVIe siècle, il s’est importé en France 80 ans plus tard à Saint-Jean-de-Luz et s’est répandu dans le pays tout entier.
Ces petits gâteaux aux amandes peuvent prendre n’importe quel goût selon votre envie : des plus habituels comme chocolat, fraise ou pistache, aux plus innovants comme fruit de la passion ou violette.
Ce sont des incontournables de la pâtisserie française et sont réputés pour être très fins.
8) Les Canistrelli
Les canistrelli sont des biscuits secs originaires de la Corse. C’est un gâteau traditionnel, notamment chez les bergers.
Il est réputé pour être très simple à faire pour un goût assez fin.
C’est à base de farine de blé et de sucre qu’il se prépare, auxquels on ajoute souvent des raisins secs ou du citron, et le plus souvent, des amandes.
9) La Madeleine
Ces petits gâteaux moelleux, qu’on attribue souvent à la Bretagne, viennent en fait de Lorraine.
Elle porte le nom d’une cuisinière venant de là-bas, Madeleine Paulmier.
Ils sont à base de sucre, de beurre, de farine et de lait. La recette veut que l’on rajoute un petit zeste de citron dans la préparation, bien qu’il soit souvent à peine discernable.
Pour un goûter, une pause café ou même pour accompagner un dessert, ce biscuit passe partout et est largement apprécié à travers le pays.
10) Le biscuit rose de Reims
On raconte que c’est un des plus vieux biscuits de l’histoire, qui a conservé la recette qui caractérise le principe du biscuit (bis-cuit, cuit deux fois).
Il est très réputé dans la région de Champagne, et son goût est très sobre puisqu’il est à base de farine, oeufs et parfois de sucre vanillé.
Il se cuisine généralement pour être mangé en dessert ou pour accompagner un thé ou un café.
Parfois, on ajoute un colorant naturel ou artificiel dans la préparation pour lui donner sa couleur caractéristique.
11) Les copeaux de Malavieille
Ces biscuits torsadés ardéchois se préparent avec de la fleur d’oranger pour donner du goût.
Il fut inventé en 1871 et la marque fut déposée dans la foulée.
Ce qui rend les copeaux de Malavieille assez spéciaux, c’est qu’ils se dégustent traditionnellement avec une coupe de champagne ou un vin pétillant.
On peut aussi les déguster à l’apéritif.
12) Le croquant aux amandes
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On l’appelle aussi le casse-dents. Il est originaire du sud de la France.
En vérité, on en retrouve toujours un, un peu différent des autres dans chaque ville du sud : Carpentras, Cordes, Nîmes, Marseille…
C’est un biscuit aux amandes, assez dur, ce qui lui a valu ses deux noms.
Il est à base de farine et de sucre, et on ajoute souvent de la fleur d’oranger pour le goût. Assez répandu, on connaît un peu son histoire : au XVIIe siècle, une aubergiste confectionna ces gâteaux pour écouler le surplus d’amandes venant des amandiers qui foisonnaient dans la région à cette époque.
13) Les rousquilles catalanes
Venant de Perpignan, c’est un biscuit croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.
On dit qu’il accompagne bien un café ou un thé à l’heure du goûter.
Sa forme rappelle le donut américain, surtout lorsque l’on rajoute son glaçage traditionnel.
Il n’en est rien: la recette veut qu’ils soient parfumés à l’anisette ou la fleur d’oranger, et son glaçage au citron.
Voilà son histoire : c’est en 1810 qu’un pâtissier de la région décida de revisiter la recette des rosquillas espagnols, un biscuit ayant la même forme.
Il connut un succès qui perdure jusqu’aujourd’hui.
14) La navette de Marseille
On crédite un certain Monsieur Aveyrous pour l’invention de la navette de Marseille en 1781.
En forme de barque, on les prépare traditionnellement pour la Chandeleur à la place des crêpes.
Avec une préparation assez basique (farine, sucre, beurre, eau…) on y ajoute de la fleur d’oranger pour le goût, chose assez courante pour les pâtisseries et biscuits du Sud de la France.
De nos jours, on fait souvent varier la recette en y ajoutant d’autres épices ou arômes.
15) Le Trouvillais
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C’est un incontournable de la biscuiterie normande.
Ce sont de petits sablés normands, tout ce qu’il y a de plus simple.
On les aromatise souvent avec des fruits : pomme, citron-amandes, fruits rouges…
L’histoire de ce biscuit remonte au début du XVIIIe siècle. Il s’est rapidement répandu dans la région et est maintenant fabriqué par la Biscuiterie de l’Abbaye, une biscuiterie artisanale qui est maître dans la confection du Trouvillais.
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