Bloody Mary, Kir, Mimosa, Blue Lagoon… tous ces noms de cocktails évoquent facilement des ambiances festives. Savez-vous que certains des cocktails les plus connus au monde ont été créés en France ? Voici la liste des cocktails français les plus connus.
Commençons par cette sympathique infographie pour bien les visualiser:
Le Bloody Mary
Le Bloody Mary avec sa couleur rouge caractéristique est l’un des cocktails les plus connus. Il se prépare à base de vodka, de jus de tomate de citron, ainsi que différents condiments (sauce Worcestershire, tabasco, sel de céleri, poivre, céleri).
Même si son origine reste floue, on attribue sa création à Fernand Petiot, barman au Harry’s New York Bar, à Paris. Plusieurs histoires tentent d’expliquer son nom. D’après certains, c’est en référence à la reine Marie Tudor, surnommée Bloody Mary à cause de sa politique violente.
Selon d’autres, le nom viendrait de l’écrivain Ernest Hemingway qui souhaitait un cocktail dans lequel l’alcool serait indétectable par l’odeur afin d’éviter la colère de sa femme, Mary.
Le Ti-Punch
Né sur l’île de Marie-Galante pour célébrer l’abolition de l’esclavage, le Ti-punch est un cocktail traditionnel des Antilles.
Il se prépare avec du rhum agricole, du citron vert et du sucre de canne. On le boit dans un verre à shot, sans glaçon et avec une tranche de citron vert.
Le Kir
Le kir est un apéritif typiquement français, né en Bourgogne, à Dijon. A l’origine, il s’agit d’un mélange de crème de cassis et de vin blanc bourgogne aligoté. Ce dernier peut être remplacé par un vin blanc sec sans altérer le goût.
Aujourd’hui, il existe des variations de cette recette. Par exemple, s’il est préparé avec du cidre, on parle alors de kir breton. S’il est fait avec du champagne, cela devient un kir royal. Il peut aussi être préparé avec d’autres types de crèmes de fruit.
L’appellation kir est normalement réservée au mélange vin blanc et crème de cassis. Pour les autres, on devrait parler de blanc-mûre ou blanc-pêche par exemple.
La Soupe Angevine
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La soupe angevine est un cocktail français, créé en Anjou. Elle se prépare dans un saladier, à la louche et se prépare à la dernière minute.
On verse une bouteille de Crémant de Loire, une louche de triple sec, une louche de sirop de sucre de canne et une louche de jus de citron.
La soupe angevine a donné naissance à d’autres variantes. Avec du Combier et du Saumur, elle devient une soupe saumuroise. Avec du champagne, elle devient la soupe de Champagne ou Champenoise.
Le Mimosa
Même s’il est surtout populaire aux États-Unis, le mimosa est né en France. Frank Meier, barman à l’hôtel Ritz de Paris, en serait à l’origine. On le sert en particulier à l’occasion d’un brunch.
Il se prépare simplement avec du champagne brut et du jus d’orange, fraîchement pressé de préférence. On peut le boire ainsi ou décorer sa flûte d’un petit morceau d’orange.
Le Pousse-Rapière
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Le pousse-rapière est un cocktail créé à Saint-Puy, dans le Gers. Il se compose d’une liqueur créée par René Lassus au Château de Monluc et de Vin Sauvage, produit également par le Château Monluc. Il s’agit d’un vin blanc mousseux brut.
Le nom de ce cocktail est un hommage aux soldats gascons du XVIe siècle qui maniaient la rapière, une épée longue et fine. On dit que l’on pousse la rapière lorsqu’on attaque un ennemi avec.
Le Monaco
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Le Monaco est un grand classique des terrasses françaises. C’est le cocktail à base de bière le plus répandu. Il se prépare avec de la grenadine, de la limonade et de la bière blonde. Il se boit très frais et contient peu d’alcool.
Ses origines ne sont pas très claires, mais il est probable que ce cocktail soit né en France ou en Belgique.
Quant à son nom, il viendra de ses couleurs, rouge et blanche, qui rappellent les couleurs du drapeau monégasque.
Le Picon-Bière
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Le picon est une liqueur amère à base de zestes d’oranges, de racines de quinquina et de gentiane. Bien qu’elle soit extrêmement populaire dans l’Est et le Nord de la France, c’est un Marseillais qui l’a créée lors de son service militaire en Algérie.
De nos jours, le picon se boit surtout avec de la bière, avec ou sans citron. Avec du citron, on l’appelle PCB, picon-citron-bière. Il peut aussi être servi avec d’autres alcools, comme du vin.
Le Communard
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Très similaire au kir, le communard est un apéritif bourguignon à base de crème de cassis. On remplace simplement le vin blanc par un vin rouge de Bourgogne.
Son nom vient du mot cassis, qui en patois bourguignon se disait commun. Il est parfois appelé Cardinal en raison de la robe pourpre que portaient les cardinaux et que la couleur de ce cocktail rappelle.
Le Boulevardier
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Le boulevardier a été créé à Paris, au Harry’s New York Bar, tout comme le Bloody Mary. C’est Harry McElhone, le propriétaire du bar, qui l’a imaginé pour l’écrivain Erskine Gwynne. Ce dernier était l’éditeur du magazine Boulevardier, qui a donné son nom au cocktail.
Il se compose d’un mélange de bourbon, de campari (une liqueur amère) et de Vermouth rouge. C’est une variante du Negroni, un cocktail italien à base de gin. On peut aussi ajouter une tranche d’orange pour la décoration.
Le Blue Lagoon
Voilà encore un cocktail que l’on doit au Harry’s New York Bar, à Paris. Cette fois, c’est Andy McElhone, le fils de Harry, qui en est à l’origine.
Il s’agit d’une variante du White Lady, invention de Harry McElhone, que Andy McElhone a créé lors de l’apparition du curaçao bleu.
C’est un cocktail très simple composé de vodka, de jus de citron et de curaçao bleu, une liqueur d’écorce d’orange verte. Sa couleur bleue le rend très facilement reconnaissable.
Le French 75
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C’est un cocktail de plus qu’il faut attribuer à Harry McElhone. Né au Harry’s New York Bar, le French 75 fait référence au canon français de 75 mm.
La recette est composée de gin, de jus de citron, de sirop de sucre et de champagne brut. Il est mélangé dans un shaker, avec une dizaine de glaçons. On le sert ensuite dans une flûte à champagne décorée d’un zeste de citron et d’une cerise confite.
L’Entre les draps
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Ce cocktail a deux origines possibles. Il aurait été créé lui aussi au Harry’s New York Bar par Harry McElhone selon certains. Pour d’autres, ce serait une boisson créée dans les maisons closes françaises, d’où son nom.
Il se prépare avec du rhum blanc, du cognac, du triple sec et du jus de citron frais. On le considère aussi comme une variante du Sidecar, une autre invention de Harry McElhone.
Le Sidecar
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Le sidecar est donc un autre cocktail sorti du Harry’s New York Bar et inventé par Harry McElhone lui-même, bien que son origine soit sujette à controverse.
Ce cocktail se compose de cognac, de jus de citron et de triple sec. Malgré le peu d’ingrédients qui le constitue, c’est un cocktail compliqué à réaliser puisqu’il faut givrer la moitié du verre avant d’effectuer une double filtration.
Le Serendipity
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Le Serendipity a été créé par Colin Peter Field, le chef barman du bar Hemingway, bar de l’hôtel Ritz à Paris. Colin Field a reçu le prix de meilleur barman du monde par le magazine Forbes.
Son cocktail est fait de calvados, de jus de pomme, de sucre et de champagne. On peut y ajouter une petite branche de menthe qui décore le verre.
Le White Lady
Comme mentionné plus haut, le white lady est une autre invention de Harry McElhone, né au Harry’s New York Bar dans les années 1920. Il doit cependant sa popularité aux comédiens Laurel et Hardy lors de la décennie suivante.
La recette a connu quelques modifications avant de devenir celle que l’on connaît aujourd’hui. Ce cocktail est préparé avec du gin, du jus de citron et du sirop de sucre simple, mais aussi de triple sec et d’un blanc d’œuf.
Le Monkey Gland
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La paternité du Monkey Gland se joue entre deux grands noms parisiens : Harry McElhone (Harry’s New York Bar) et Frank Meier (hôtel Ritz). Ce cocktail doit son nom aux recherches du docteur Vornoff et son travail sur les glandes de singe.
C’est un cocktail jugé incontournable par les experts depuis les années 1920, date de sa création. Il se réalise avec du gin, du jus d’orange, de la grenadine et de l’absinthe.
La Marquisette
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La Marquisette est un cocktail du sud-est de la France, que l’on consomme surtout lors de bals populaires.
La recette peut varier, mais elle se compose généralement de limonade, de vin blanc, de sucre, de liqueur de mandarine, de rhum blanc, de sirop d’orange, de morceaux d’oranges et de citrons.
Ce mélange se prépare la veille et l’on ajoute du champagne (ou un très bon mousseux) juste avant de servir.
L’Embuscade
L’embuscade est un cocktail normand, né à Caen. Il aurait été créé dans le bar le Montmartre qui s’appelait alors Chez Raymond.
On prépare l’embuscade avec du vin blanc, du calvados, de la bière blonde, de la grenadine et du jus de citron.
C’est un cocktail particulièrement populaire chez les étudiants de Caen.
La Jacqueline
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La Jacqueline est un cocktail populaire du sud-ouest de la France, en particulier de Bayonne. C’est le cocktail par excellence pour les fêtes et ferias de la région où il est surnommé la jaja.
La jacqueline est un mélange de vin blanc, de limonade et de grenadine. Il existe aussi des variantes : on peut remplacer le vin blanc par du rosé, la limonade par un autre soda ou encore y ajouter de la vodka pour le corser.
Le Perroquet/La Tomate/La Mauresque
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Ces trois cocktails sont très similaires et nous viennent du sud de la France. Ils se préparent tous à base de pastis auquel on ajoute un sirop différent.
Le perroquet est un mélange de pastis, d’eau et de sirop de menthe. Pour une tomate, on remplace la menthe par de la grenadine. Quant à la mauresque, on la prépare avec du sirop d’orgeat.
Le Jungle Juice
Le jungle juice est un cocktail né en France, mais il a été créé par un barman russe en visite à Paris : le Shaker LudooOo.
Il se prépare à base de vodka, de jus d’orange, de jus de citron et de crème de cassis.
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