La Normandie est certainement l’une des régions de France les plus réputées pour sa gastronomie, mais quelles sont les spécialités à ne pas louper ?
Nous sommes là pour vous éclairer sur cette cuisine gourmande et riche.
L’escalope normande
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Sûrement le plat le plus simple mais indéniablement le plus apprécié de tous, petits comme grands.
Une escalope de veau recouverte de crème fraîche et de champignons (parfois un peu de Calvados pour la cuisson ou un peu de fromage).
Les tripes à la mode de Caen
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La recette est simple mais écoeure (malheureusement) beaucoup de gens. Rares sont les étrangers qui s’aventurent à commander un plat de tripes.
Cependant ce plat reste un incontournable de la région. Il existe d’ailleurs une confrérie de Tripes qui se réunit chaque année pour élire la tripière d’or.
Bon alors la recette (non, je n’ai pas essayé de noyer le poisson) :
- un estomac de ruminant
- un pied de boeuf
- quelques légumes
- une cuisson de 12h
Le plus dur c’est de se lancer, mais vous verrez c’est succulent avec des frites.
Et si jamais vous préférez essayer chez vous, vous pouvez toujours aller acheter votre pot de tripes auprès du gagnant de la tripière d’or 2021.
L’omelette de la mère Poulard
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Le Mont-Saint-Michel est un chef d’œuvre architectural mais c’est aussi the place-to-be si on veut manger la meilleure omelette du monde.
Épaisse, aérée et bien baveuse, un régal pour les yeux et les papilles.
Ce savoir-faire, ça fait des siècles que la maison de la mère Poulard la garde secrète.
Si vous passez devant vous pourrez néanmoins admirer les chefs habillés en habits d’antan battre vivement les œufs dans leurs grands plats cuivrés.
Les moules de Barfleur
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Barfleur c’est the place-to-be si on est accro aux moules.
C’est ici que se trouve le plus gros gisement de moules sauvages.
Et croyez-moi leur goût est incomparable de par leur croissance irréprochable dans des eaux pures et riches en nutriments.
La crevette grise d’Honfleur
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Une des spécificités de la baie de Seine. Souvent également appelée « Reine de l’estuaire » ou encore « la petite grise ». C’est ainsi que se nomme la crevette honfleuraise.
3x plus petite que sa cousine rosée, la crevette grise se mange le plus souvent en apéritif à la manière des tapas. On les décortique et les agrémentent de pain beurré. Un véritable régal.
Lapin à la Havraise
On croirait un plat tout droit sorti du XIXe siècle, en réalité c’est un plat de la gastronomie française.
En Normandie on a le goût des traditions et on aime les perpétuer alors ici il n’est pas rare de voir, encore de nos jours, de la viande de lapin à la carte de quelques restaurants.
Ce plat est généralement consommé de mars à juin et de septembre à décembre, le lapin est farci avec un pied de porc désossé qui au préalable a été précuit auparavant et divers aromates dont du thym.
Caramel d’Isigny
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Isigny c’est d’où l’on sort tous les meilleurs produits lactés de la région (et du pays si on est chauvin).
Alors si des voisins bretons voient cet article ne vous offensez pas, il est vrai que la Bretagne et la Normandie portent tous deux une attention particulière au caramel. Cependant le Caramel d’Isigny n’a rien à voir avec le caramel au beurre salé.
Comment les différencier ?
- Caramel d’Isigny : plus doré/clair et doux en bouche
- Caramel au beurre salé : plus foncé et fort en bouche
Vous en trouverez à peu près partout en Normandie que ce soit dans des épiceries locales ou dans les rayons de grandes surfaces.
Fondue Normande
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Non la fondue n’est pas qu’une tradition savoyarde.
En Normandie, la terre aux milles fromages, on aime également réchauffez nos corps à coup de mouillettes dégoulinantes.
Attention elle est un shouya plus constitante que celle de nos cousins savoyards :
- 1 Camembert de Normandie
- 1 Pont L’Evêque
- 1 Livarot
- 300 g de pain découpé en cubes
- 10 cl de lait
- 50 g de crème fraîche (comme dans tous les plats normands)
- 2 cl de Calvados (sans grande surprise)
- 1 échalote, sel et poivre
Un conseil : ne prévoyez pas un dessert pâtissier après une fondue normande, votre estomac risquerait de vous lâcher.
Filet de sole à la Normande
Voici une recette gourmande qui met bien en valeur la sole (un poisson fréquemment proposé dans les restaurants normands).
Le poisson est cuisiné avec du cidre, de la crème et un peu de citron.
En général, on l’accompagne de bonnes pommes de terre au beurre normand.
Coquilles Saint-Jacques Dieppoises
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Une recette de coquilles Saint-Jacques entre terre et mer, à l’image de la région.
Les coquilles sont revenues dans du beurre, de la crème et du fumet de poisson, puis on y ajoute quelques champignons.
Le résultat est doux et fondant : un plat idéal en automne.
Le boudin noir de Mortagne
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En Normandie vous allez vous dire qu’on aime manger ce que personne ne penserait manger… Mais voyez la chose du bon côté, c’est l’occasion pour vous de tester de nouvelles choses.
Originaire de l’Orne, le boudin se compose principalement de sang de ruminant et de boyaux.
Un plat riche en fer et protéines que les sportifs apprécient.
Dans les restaurants vous le verrez souvent accompagné de pommes cuites (un mélange sucré salé qui réchauffe le cœur).
L’andouille de Vire
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Une longueur de 30cm pour un diamètre de 6cm. On vous l’a dit, la cuisine normande est avant tout gourmande…
Dedans ? Un doux mélange d’abats (en vrac) dans un boyau de porc. Forcément dit comme ça ce n’est pas ce qui a de plus appétissant sur Terre…
Cependant je vous incite fortement à goûter car une fois accompagné de pomme et de camembert ce petit saucisson prend toute sa saveur.
Les Fromages
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Parler de la Normandie, c’est très souvent faire référence à ses spécialités culinaires en termes de fromages.
Le plus connu est certainement le Camembert mais il existe également trois autres fromages (présents sur tous les plateaux) avec une appellation d’origine contrôlée.
Le Livarot, le Neufchâtel et le Pont-l’Evêque sont trois fromages qui font aussi partie des spécialités normandes à déguster.
A la base de nombreuses recettes de cuisine normande, ces trois fromages peuvent bien évidemment se déguster avec un simple morceau de pain ou bien (et c’est souvent le cas en Normandie) en sauce ou en gratin.
Pour manger les meilleurs fromages nous vous conseillons de vous les procurer directement auprès des fabriques ou chez des petits artisans crémiers de la région.
Les sablés d’Asnelles
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Un vieux biscuit qui laisse un arrière goût de madeleine de Proust aux touristes qui foule la terre normande.
C’est le boulanger Charles Bansard qui a créa les célèbres sablés d’Asnelles en 1912, et depuis 110 ans ils sont toujours fabriqués dans la petite commune de 576 habitants.
La teurgoule
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Le dessert qui d’après la légende “tord la goule”.
Ce dessert est sans doute le plus vieux de la région.
La recette est simple encore une fois : du lait, du riz, de la cannelle et une longue cuisson de 5h.
Niveau goût c’est doux et ça se rapproche un peu du riz au lait. Si vous êtes du genre à craindre les nouveautés culinaires vous pouvez essayer ce dessert les yeux fermés.
La confiture de lait
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Comme son nom l’indique, il s’agit d’une confiture au lait. Pour vous donner une idée, on pourrait dire que c’est une pâte à tartiner au goût de lait concentré.
Un vrai délice.
A coup de cuillère ou accompagnée de brioche au beurre, cette petite merveille vous fera craquer a coup sûr.
Petite histoire : la confiture de lait est un incontournable normand mais on la retrouve également en Amérique du Sud ou elle est très présente sous le nom de “Dulce de leche”.
La tarte tatin
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La légende raconte que les sœurs Tatin, propriétaires d’un hôtel-restaurant à Lamotte-Beuvron l’auraient inventée accidentellement. L’une des sœurs aurait renversé la tarte aux pommes par inadvertance, créant ainsi la Tarte Tatin.
Ce dessert est souvent servi avec une boule de glace pomme ou vanille.
Le “Trou Normand”
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Ici je ne parle pas du chef d’œuvre cinématographique où Bourvil excelle mais je vous parle d’une vraie spécialité, que dis-je, d’une véritable tradition normande.
Que ce soit dans les restaurants ou chez les locaux, vous n’échapperez pas au trou normand.
On l’a mit dans la partie desserts mais en réalité il s’agit plus d’une pause digestive.
Souvent présenté dans une coupe de glace, il se compose de glace à la pomme et de (beaucoup) de Calvados.
L’objectif ? Faire passer toute cette nourriture (ultra riche) déjà accumulée et faire de la place pour un dessert (lui-même très riche).
Alors si en plein milieu d’un repas vous entendez “trou normand” ou bien plus subtil “ça coince” : vous saurez ce qui vous attend.
Le Cidre
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La potion de l’irréductible gaulois, la boisson des nobles, réservant la bière aux pauvres.
Le cidre a pendant longtemps remplacé le vin dans les provinces du Nord Ouest (vous comprendrez mieux la petite guerre Bretagne-Normandie à ce sujet).
Dans les repas normands c’est un indispensable car elle met tous les invités d’accord avec sa douceur et son pétillant.
Encore une spécialité que vous pourrez tester les yeux fermés (si ce n’est pas déjà le cas).
Le Calvados
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Le Calvados c’est en quelque sorte le fils bagarreur du Cidre.
Beaucoup plus alcoolisé et fort en goût se digestif se fabrique à partir de cidre distillé. Il en sort une liqueur de pomme dénuée de bulles.
Attention, ce breuvage se boit comme tout spiritueux : en petite quantité.
L’Embuscade
L’Embuscade c’est la boisson des étudiants caennais par excellence : pas chère et (très) traître.
Alors il n’est pas rare de voir des pichets entiers d’embuscade par dizaines sur les tables de bars les jeudi soirs.
Sa composition :
- Bière blonde
- Calvados
- Vin blanc
- Grenadine
- Citron
Le goût est très doux et sucré, cependant il devient vite écoeurant (c’est pourquoi vous ne verrez que des étudiants boire de l’embuscade).
Je vous conseille tout de même de goûter cette boisson incontournable.
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